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1 novembre 2016 2 01 /11 /novembre /2016 17:37

Marie de Vallières a lu ESPRIT D’HIVER de Laura KASISCHKE – Roman américain

Le matin de Noël, quelque part en Amérique. Holly se réveille avec la sensation d'avoir trop dormi. Elle regarde son réveil et secoue son mari, ils sont très en retard. Ce sont eux qui reçoivent la famille pour le repas de midi, son mari doit aller chercher ses parents à l’aéroport, et il a neigé comme jamais à cette époque. Mais pourquoi Tatiana ne les a-t-elle pas réveillés ? Elle le fait toujours quand ils s’attardent au lit et encore plus le matin de Noël quand des montagnes de cadeaux l’attendent….

Tatiana a été adoptée par le couple il y a 16 ans en Russie, et Holly est devenue une mère très protectrice, refusant toute intervention de suivi psychologique, contrairement à ce que lui a conseillé l'orphelinat. Sa fille n'a pas des maladies cachées ou de mauvaises hérédité. Tatiana est une ado normale en parfaite santé.

Le mari part rapidement chercher ses parents à l’aéroport, mais dans la matinée il rappelle Holly de l’hôpital pour lui apprendre que sa mère a fait un malaise, puis les invités se décommandent anormalement les uns après les autres.

Cette journée va se dérouler lentement et très vite, le temps semble distordu, Tatiana se montre tour à tour câline puis agressive, change sans arrêt de tenue, dévore la volaille encore crue que sa mère prépare…

Nous allons passer cette journée avec ces deux femmes, dans une atmosphère bizarre, basculant sans cesse de la normalité au malaise..

L’après midi touche à sa fin sans autre événement particulier, et je me suis demandé «  mais où est le suspense » ? Puisque l’on m’avait présenté l’auteur comme une nouvelle reine de ce genre de roman ?

Et en quelques pages, tout à la fin, on assiste à un retournement de situation qui donne le vertige, qui nous fait penser que nous avons lu tout le livre de travers, la face cachée des choses nous saute violemment au visage, et dans un hoquet de surprise on se dit qu’on a été un fétu de paille dans la main de l’auteur. Du grand art. On en redemande, mais peut être se méfiera- t- on un peu plus au prochain roman !

 

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