Simon Liberati, tel un journaliste, nous conte la fin de Jayne Mansfield, cette femme intelligente qui, pour rester au sommet de la gloire se transforme en « pouf » avec chiens, enfants, perruque blonde, voiture de sport. Femme battue, femme droguée sous domination d'un sataniste ? De quoi entretenir le mythe de cette jeune femme victime d'un brouillard de pollution - déjà -...
Marie de Vallière a lu également ce roman, quel est son écho ?
JAYNE MASFIELD 1967 de Simon LIBERATI
PRIX FEMINA
Oublions la pauvre Jayne MANSFLIED, son misérable destin et sa fin tragique…. Je pense que l’auteur a voulu nous peindre une époque qui voyait se finir le règne des starlettes, sex- symbol des années 50, où la déchéance succédait à quelques années de gloire, entre drogue, alcool, amants brutaux et paumés, voitures rutilantes et enfants délaissés ou trainés à la suite de leur mère en déshérence….
Est-ce que cela a tellement changé ? Tous les jours les magasines people,(pipole néologisme à la française) la télé et internet nous abreuvent d’histoires de ce genre … la télé réalité a remplacé les films ratés où ces femmes victimes de leur beauté éphémère et de leur rêve de gloire essayaient de croire et de faire croire à leur talent…. Le seul mystère de cette pauvre vie est que l’on se souvienne encore d’elle, en Amérique et même au-delà, cinquante ans après sa mort … peut être avait elle, malgré tout, un petit quelque chose de plus que les autres...
L’analyse de sa vie est fouillée, beau travail de recherche de l’auteur, mais quelle complaisance pour décrire l’horreur de l’accident : 53 pages tout de même…
Pourquoi un prix ?