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30 juin 2021 3 30 /06 /juin /2021 08:11

L’AMI ARMENIEN – Andréï MAKINE

Ce livre nous parle de la nostalgie de l’ami disparu, mais dont la rencontre a été fondatrice pour l’auteur.

L’Arménie vient de disparaître de la carte du monde. Beaucoup de résistants ont été déportés loin de chez eux, pour être incarcérés et jugés. Afin de les soutenir, les familles qui le peuvent sont venues camper avec leurs maigres biens au pied de la prison, anti chambre des camps, dans l’attente de ce procès des leurs et de leur libération.

Le narrateur, sans nul doute Andreï 13 ans vit dans un orphelinat de Sibérie où règne la brutalité, c'est là qu'il tentera de protéger le bouc-émissaire idéal des jeunes brutes Vardan, adolescent arménien de 15 ans, désarmant de beauté et de fragilité.

C'est dans le quartier déshérité de miséreux qu'il va découvrir la communauté arménienne, Sarven, le vieux sage, la famille de Vardan, Vardan dort sur deux valises et est atteint de la maladie arménienne, une inflammation qui le cloue souvent au lit. Sa mère Chamiram et sa fille, la jolie Gulizar dont le mari est prisonnier en attente de jugement pour complot anti soviétique.

Le narrateur accompagne Vardan dans le creusement d'un tunnel pour trouver un trésor. Le fragile Vardan est attachant par sa pureté et sa maturité impressionnante.

Respect pour cette famille, cette communauté différente, sa fierté, ses coutumes, c'est la grande histoire qui se retrouve au sein de cette population du bout du Diable.

Le procès a lieu, les condamnations tombent, le mari de Gulizar ne peut être sauvé, les familles dont Vardan repartent dans leur Caucase, le désespoir au cœur.

Un an plus tard le narrateur apprendra le décès de son ami.

Revenu sur les lieux bien plus tard, avec sa maturité et ses expériences, à la lumière des événements de ce passé, le narrateur se rendra compte qu’il n’avait rien compris à ce qu'il avait vécu.

Son ami lui sera encore plus cher, et il découvrira que ce n’est pas la longueur de temps passé ensemble mais l’intensité de ce que l’on se donne qui importe.

Ode à l’amitié au delà de la mort, Andréï Makine réussit une belle démonstration.

 

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29 juin 2021 2 29 /06 /juin /2021 14:00

NUJEEN, L’INCROYABLE PERIPLE

Nujeen Mustafa

 

Il s’agit du témoignage d’une jeune Syrienne contrainte de fuir sa ville dans un premier temps, puis son pays ensuite. Cette tragédie est vécue hélas par de nombreuses populations, mais Nujeen cumule les difficultés puisqu’elle ne peut pas marcher et est condamnée à vivre dans un fauteuil roulant. Elle parcourt donc environ 6 000 kilomètres pour gagner l’Allemagne poussée par sa sœur.

 

Dans son enfance, alors que la Syrie était encore en paix, Nujeen, la plus jeune d’une famille de neuf enfants, quittait rarement son appartement situé dans un immeuble au 5e étage sans ascenseur. Elle regardait beaucoup la télévision et suivait des feuilletons américains qui lui ont permis de se familiariser avec la langue anglaise.

 

Alors que les combats font rage, Nujeen et sa famille quittent Alep pour Manbij au nord de la Syrie. La situation se dégradant encore, ils quittent la Syrie pour la Turquie. Les deux sœurs décident ensuite de rejoindre leurs frères installés en Allemagne. Commence alors un long périple, semé d’embûches.

 

Les sœurs embarquent sur un canoë avec le fauteuil qui pèse lourd en direction de Lesbos, île grecque. Elles traversent plusieurs pays direction l’Allemagne. Elles doivent payer de lourdes sommes, vivent dans la crainte permanente. Il leur faut faire face aux passeurs de toutes nationalités, cupides et malhonnêtes.

 

Lorsqu’elles arrivent en Grèce on demande aux passagers « qui parle Anglais ?». Nujeen mettant à profit ses connaissances acquises à la TV annonce qu’elle connaît cette langue. Débute ainsi son rôle d’interprète et surtout pour la première fois de sa vie elle se sent utile alors qu’elle avait toujours été un poids pour son entourage.

 

 

Ce livre retrace le conflit syrien, l’intervention de Daech, les conditions de vie difficiles des populations déplacées. Il met en évidence la cupidité de certains êtres humains (voire inhumains), même les passeurs syriens profitent de la situation désespérée de leurs concitoyens. Parallèlement, Nujeen insiste sur l’élan de solidarité qui existe dans certaines situations et son bonheur d’être arrivée en Allemagne et d’ y être scolarisée.

 

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29 juin 2021 2 29 /06 /juin /2021 08:11

PATAGONIE ROUTE 203 – Eduardo Fernando VARELA

Parker est un chauffeur routier un peu particulier..au volant de son vieux camion complètement pourri, il parcourt les routes de la Patagonie, évitant tant qu’il peut les quelques grands axes, au profit de toutes ces routes secondaires  qui sillonnent le pays. Il a ses raisons car ni son patron, ni lui ,ne sont en règle.

Les marchandises sont illégales, Parker a un permis périmé, son patron le paie quand il y pense, bref, cela lui donne la liberté de flâner et d’arriver quand il en a envie au port de débarquement, où souvent d’ailleurs le bateau qui devait embarquer le chargement est déjà parti.

Il s’arrête où il veut, fait des rencontres improbables le long de ces routes poussiéreuses qui souvent ne mènent nulle part, les gens ont l’air endormi, momifiés par l’ennui de ces grandes étendues où il ne se passe rien. Les seuls points un peu réels sont les stations service où il se ravitaille lui et son camion, quand les pompes ne sont pas à sec. Les gares sont encore là mais les trains ne passent plus…

Parker est différent de ces villageois, ancien musicien, il tente d'oublier son passé

Pourtant un jour il arrive dans un village où une fête foraine s’est installée. Parker s’y rend, et tombe amoureux de Mayten, la caissière du jeu de massacre. Mais c’est la femme du patron, Bruno, jaloux et coléreux. Mayten est malheureuse, s’ennuie.. et après quelques hésitations s'enfuit avec Parker.

Le road movie continue à deux, Mayten a envie d’une autre vie, de voir la ville, de s’amuser, et malgré l’attachement mutuel qu’ils se portent, s’ennuie un peu dans cette vie entre rien et rien… Parker fait des efforts, mais il lui est difficile de quitter ses habitudes…Il ne peut quitter cette déshérence qui ne le mène nulle part mais qui le sauve de lui même.

Le mari jaloux les poursuit, un journaliste déjanté les rencontre de temps en temps, un imitateur des nazis s’attache à eux, tout ce petit monde se croise et se recroise dans l’immensité de ce pays improbable, où tout parait hors du temps.

L’auteur a su par ces mots et le rythme de ses phrases rendre l’atmosphère de ce périple languissant, sans pour autant oublier une certaine poésie dans la description de l'océan menaçant, des grands espaces désertiques, coupés de rivières capricieuses et de montagnes surgies de nulle part, où les vents paraissent vivants et contrariants, mais où les passions humaines n’en sont pas moins torrides et explosives qu’ailleurs.

Très belle analyse des sentiments, Mayten et son envie de frissons, de mouvements, et Parker enivré par ce nouvel amour qui virage après virage, routes secondaires après lacets de montagnes ne peut se projeter car déjà trop enlisé.

Immensité du paysage inhospitalier et personnages hostiles mais inoubliables.

Pour prendre un grand plaisir à cette lecture, il faut se caler sur le tempo de l’écriture de l’auteur.

 

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28 juin 2021 1 28 /06 /juin /2021 07:59

OKURIBI RENVOYER LES MORTS- Hiroki TAKAHASHI


Ayumu un jeune adolescent de 15 ans suit sa famille au gré des mutations paternelles.

Dernière mutation pour le père avant un poste fixe à Tokyo.

Ayumu intègre donc un nouveau collège d'une petite ville. Habitué à l’intégration, il se faire accepter avec souplesse par les autres élèves, il devient ami avec sept garçons qui ont l’air de former la petite bande qu’on trouve habituellement dans ce genre d’endroit. Il y a entre autres Akira, qui présente toutes les caractéristiques du chef, et le doux Minoru, qui a le rôle de souffre-douleur.

Mais jusqu’où va cette hiérarchie ?

Intelligent, conciliant et compréhensif à la fois, Ayumu a toutes les qualités pour se couler dans le groupe.

Mais cette fois, il se trouve confronté à des défis et des jeux pas si innocents qu’ils en ont l’air, des petits larcins, et bien sûr la maltraitance de Minoru, qui, par un hasard extraordinaire est désigné systématiquement comme le perdant aux jeux de cartes Hanafuda que manie habilement Akira, si habilement que Ayumu devine la tricherie.

Il y a bien des violences, quelques coups, des humiliations, mais Ayumu se tait. Que faire ? Dénoncer Akira quand un professeur le questionne ? Aller de lui-même raconter ce à quoi il a assisté ? Tant que ce n’est pas plus grave…Il se tait.

Faut-il en passer par là pour se métamorphoser en adulte comme la cigale-larve ?

Mais qui est le plus à plaindre et à blâmer, celui qui regarde, laisse faire ou le bourreau ?

Toute une réflexion sur le harcèlement au sein de l'école alors qu'autour d'eux dans un magnifique paysage de rizières, de montagnes de forêts noires, les paysans vivent en harmonie.

Les vacances arrivent, Ayumu révise, les membres du groupe s’éloignent un peu les uns des autres, jusqu’au jour où Akira invite Ayumu à une grande fête de karaoké, car l’Okuribi ou fête des morts est arrivée.


 

Une bande d’anciens élèves les attendent tous les sept, ils sont tombés dans un piège, le cauchemar commence…Et tout bascule, du récit poétique, nous tombons dans la violence extrême.

Un court roman bien mené dont les premiers chapitres racontent l’histoire d’adolescents, pas si différents de tous les ados du monde. Leur mode de fonctionnement, leurs rapports de jeunes chiens fous qui se cherchent, chacun essaie sa force…

D'autant plus terrifiant quand d’un coup l’auteur nous fait basculer dans un monde de violence et de mort.

C’est court, haletant, bien écrit, on sent que quelque chose va se produire.

Par manque de culture nipponne sans doute, pas facile de comprendre la fin..

Esprits des ancêtres ou morts. Le sang a coulé.

 

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27 juin 2021 7 27 /06 /juin /2021 13:36

LES ENFANTS DU SILENCE – GONG Ji-young Corée du Sud


 

Inho, jeune chef d’entreprise a fait faillite, il se retrouve pistonné comme professeur intérim dans une institution pour enfants malentendants dans la petite ville de Mujin si brumeuse qu'on a du mal à y trouver sa route.

Dès son arrivée, il est confronté au suicide d'un jeune adolescent.

Comme la brume qui règne dans ce village, l'atmosphère est opaque. Les directeurs de l’école sont les fils du fondateur, le milieu est calcifié et tenu sous silence par des pactes entre professeurs, gardiens, encadrement et brigadier. L’éducation des enfants ne paraît pas être la priorité de cette école.

Les élèves sont terrorisés, notamment les filles, Il ne connaît pas la langue des signes mais il ne met pas longtemps à comprendre, grâce à son empathie et à deux petites filles dont il gagne la confiance, que des sévices et abus sexuels sont régulièrement pratiqués par des membres de la direction.

Horrifié, il va se lancer à corps perdu dans une bataille pour faire cesser cela,

Deux femmes tirent les fils du pantin professeur : l' épouse pragmatique qui préfère le silence et le respect des appuis politiques et Yujin, présidente de l'association des défenseurs des droits de l'homme, jeune surveillante au niveau local de l’enseignement dans les écoles, qu’il a connue au cours de ses années d’étudiant.

Malgré une opposition farouche, ils arriveront à faire  -sortir- ce scandale dans les médias, et iront jusqu’au procès, mais même de cette façon, peut on toujours gagner contre la corruption et les personnes ayant la main mise sur toute une ville ?

Lui-même en sortira-t-il indemne ?

Ce roman a été d’utilité publique, puisqu’il a horrifié le pays entier, et qu’une loi a été votée durcissant la punition pour ce genre d’abus.

Alors je dis bravo à l’auteur qui a su transformer un sujet difficile en un récit clair et réaliste.

Un message d’espoir pour toutes les personnes qui se lancent dans des actions désespérées.

 

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26 juin 2021 6 26 /06 /juin /2021 12:32
Des romans parfois un peu laborieux à lire car ils sont de cultures différentes à la nôtre avec certes de la poésie mais aussi des légendes incompréhensibles pour nos yeux européens. 
 
 Prix Grenette 2021

 

Dans Les enfants du silence (Corée du sud) Gong Ji-Young s'attaque à un sujet resté longtemps tabou, les violences sexuelles sur les mineurs handicapés. L'auteure se penche sur des faits réellement produits en 2005

Un roman coup de poing incontournable.

 

En deuxième position : renvoyer les morts d'Iroki Takahashi Okuribi

Troisième position : Patagonie route 203 d'Eduardo Fernando varela Argentine

 

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16 mai 2021 7 16 /05 /mai /2021 12:25

CE MATIN-LA – Gaëlle JOSSE

Clara est le type même de la jeune cadre dynamique, efficace et appréciée par sa hiérarchie dans la banque où elle travaille.

Ça ce sont les apparences. Derrière cette façade se cache une jeune femme fatiguée, fragilisée, sensible à la détresse des gens qu’elle rencontre dans le cadre de son travail, ce qui lui est d’ailleurs reproché de plus en plus sèchement par sa supérieure.

Et ce matin-là ….comme toujours, il y a la petite goutte d’eau qui fait déborder le vase, deux personnes âgées qui viennent emprunter 2000 € pour …gâter leurs petits enfants à Noël !

Et Clara craque, plonge, coule dans le noir du burn out.

Personne à qui se raccrocher, demander de l’aide, les parents sont loin, le copain n’est pas très solide, et puis elle ne veut voir personne, juste dormir, cachée sous sa couette, sans manger, avec cette non envie de vivre qui lui plombe ses journées.

Elle se traîne péniblement a des rendez vous obligatoires, dans les magasins pour acheter quelques provisions dont elle n’a même pas envie, d’où les crises de panique qui la font sortir en courant.

Et puis la fatigue qui la tue nuit et jour ...

Après de longues semaines, un début de commencement d’espoir viendra de son coup de téléphone à une amie d’enfance, Cécile.

Sans insister lourdement sur le parcours de cette descente aux enfers, l’auteur nous fait comprendre avec délicatesse, avec des mots choisis, tout le désespoir causé par ce mal qui atteint de plus en plus de personnes dans le monde du travail.

On est avec Clara, on la comprend on la suit on espère…

Un beau petit roman raconté avec des mots vrais qui mettent le lecteur devant sa réalité personnelle. Ses choix ses désirs, sa route, son avenir .

Un récit vibrant d’émotion, simple et efficace.

 

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15 mai 2021 6 15 /05 /mai /2021 13:50

Un avenir incertain, Apolline : Nathalie Brunal 

Après le challenge des lectures pas toujours aisées des romans étrangers pour le Prix Grenette,

je renoue avec une lecture plaisir, le style aventure, évasion que vous ne lâchez pas, même la nuit.

 

Allez encore une page, et puis une autre … Je suis complètement immergée dans le décor sauvage canadien du deuxième tome de la saga d'Apolline.

Que va-t-il lui arriver, Du piquant, du mordant, des tremblements et des rebondissements pour cette héroïne attachante.

 

Un avenir incertain Apolline de Nathalie Brunal

 

Je m'étais attachée dans le premier tome à cette intrépide Apolline qui ne se plie pas au jeu du mariage arrangé de la haute société, après avoir défié sa mère, par amour elle se retrouve à vivre sur les terres âpres de la cabane d’Émeline, sa cousine à Black Coke Valley.

Je me suis de nouveau laissée embarquer par Apolline dans le Grand Ouest canadien.

Habituée au confort de la haute société à laquelle elle appartient, cette jeune femme se révèle très courageuse, elle vit également de profonds découragements lorsqu'elle doit se battre contre les éléments, le dur labeur de la ferme, la culture d'un autre environnement et le côté rugueux de ces pionniers.

Nous sommes en 1898, on retrouve le fier caractère viril bourré d’ego de Jack, fermier et mineur amoureux d'Apolline mais déterminé à être l'homme fort, le parfait chef de famille.

Heureusement, à l'aube de ses fiançailles, Apolline va recevoir la visite de sa bavarde et bien plus rebelle qu'elle, Alphonsine, sa sœur cadette.

 

Une belle plume qui explore la complexité de la relation homme femme en cette période du 19e siècle, une écriture facile au rythme soutenu face à une histoire d'amour sous tension, une écriture très visuelle qui affronte des tempêtes, un très bon moment de lecture.

 

J'espère un troisième tome, je suis curieuse de suivre les tribulations d' Alphonsine, celles de James et de tous les autres.

 

 

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14 mai 2021 5 14 /05 /mai /2021 14:30

Désolée,

 

La bibliothèque a un souci de salle pour nous accueillir pour l'atelier d'écriture du 20 mai.

 

Suite à un dégât des eaux après les fortes pluies de lundi, la bibliothèque a dû mobiliser la salle des Lumières où nous nous retrouvions les fois précédentes, elle n'a donc plus de salle libre à nous proposer!

Nous nous retrouverons donc en juin

 

 

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5 mai 2021 3 05 /05 /mai /2021 09:26

 

EUGENE ET MOI – Katherine PANCOL

On retrouve tous les ingrédients des livres de Pancol… Des filles délurées, avec une féminité assumée envers et contre tout, jouant avec la vie et les événements car rien n’est plus important que leur liberté, même si celle-ci leur fait prendre des risques qui pourraient parfois s’avérer mortels.. Elles ont vingt ans !

Nous retrouvons Katherine, la blonde, on peut penser que c’est l’auteur, et Eugène la rousse.

Katherine embarque pour Mexico, pour passer à la fois des vacances et fuir un homme qu’elle aime mais dont elle a peur… Elle rencontre à Orly cette drôle de fille, Eugène, habillée de façon extravagante, qui n’a vraiment pas l’air d’avoir peur de quelque chose, et qui se rend régulièrement au Mexique.

Katherine, complètement fascinée se laisse embarquer dans la vie trépidante et intrigante d’Eugène.

Dangereuse parfois, Eugène joue dans les casinos… et gagne, fréquente de drôles de personnages, -Sont-ils de la mafia ?- elle semble à la fois leur protégée et leur victime.

Quand l’atmosphère se fait trop brûlante à Acapulco, Eugène entraîne Katherine dans l’arrière-pays, dans l’hacienda de Pepe, où elle retrouve d’autres connaissances Carlos, Norma, Joselito… Eugène a ses mystères, ses failles, une histoire qu’elle dévoile en partie au fil du temps.

Mais les vacances de Katherine touchent à leur fin, pas bien envie de repartir, elle reprend cependant le chemin de Paris.

Chacune reprendra le cours de sa vie en laissant au hasard le soin de les réunir à nouveau, mais pour Katherine cette rencontre aura eu un effet déterminant pour sa vie d’après.

On suit avec plaisir les pérégrinations de nos deux jeunes héroïnes, dans un livre illustré de dessins modernes et drôles à la fois.

Petit clin d’œil à l’actualité, la covid s’invite dans cette histoire avec un petit rôle positif … Pour une fois

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