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15 décembre 2019 7 15 /12 /décembre /2019 13:37

NOUVEL AN – Juli ZEH – ACTES SUD


 

Henning a tout pour être heureux- une femme, deux enfants, mais depuis quelque temps, il souffre de crises d’angoisse, qui vont en s’amplifiant. Maintenant le cœur s’y met. A chaque fois il croit mourir,  étouffe, et sa femme, indulgente au début se montre maintenant énervée par ses crises à répétition…

Pourquoi décide-t-il tout à coup de passer les vacances de Noël et du jour de l’an à Lanzarote ? Le temps est maussade, les enfants pénibles, la maison louée est étroite, mal commode, coincée entre d’autres bâtisses sur le même modèle.

Le matin du 1er janvier , il loue un vélo et s’élance vers la colline, là où dans un cadre magnifique, sont construites de belles villas luxueuses.

Pourquoi tout à coup tout lui parait familier ? A mesure qu’il s’élève, il « reconnaît les lieux » et sait d’avance ce qu’il va découvrir, tout en étant persuadé qu’il n’est jamais venu là.

Il s’arrête devant l’une d’elles, rencontre la propriétaire, et tout lui revient. Il a vécu dans cette maison deux jours horribles, en compagnie de sa petite sœur, seuls et abandonnés par leurs parents.

Pourquoi, comment cela s’est-il produit ?

Juli ZEH nous entraîne à la suite d’Henning dans la découverte d’un secret de famille, ces secrets qui n’ont apparemment laissé aucun souvenir dans les mémoires, et qui pourtant, parce qu’ils ne sont pas libérés, provoquent malaises et maladies chez la personne qui les détient au point de détruire sa vie.

Il faut libérer la parole, permettre à la mémoire de s’exprimer. C’est ce que fera Henning, mais cela ne suffit pas. Il devra accomplir un dernier geste avant de refermer cette page de son enfance.

J’ai aimé l’écriture simple de l’auteur. Ces mots pourtant font mouche, les jours d’angoisse vécus par les enfants nous prennent aux tripes, nous plongeant nous aussi dans le stress et l’appréhension du malheur. On est dans l’histoire, on est le petit garçon. Juli ZEH a parfaitement réussi à nous faire traverser le miroir.

 

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10 décembre 2019 2 10 /12 /décembre /2019 14:29
de janvier à juin 2020, la bibliothèque St Exupéry  se met au tricot en lançant des Ateliers mensuels de tricot créatif autour de la création commune d'un Mandala géant.
 
Vous avez dans vos placards des pelotes de laines et bien d'autres matériels de loisirs créatifs dont vous ne savez quoi faire et qui vous encombrent.
 
Ça tombe bien, la bibliothèque est preneuse de tout ce qui suit pour la mise en place des  ateliers.
 
- Laines, fils à crocheter, à broder, à canevas, de toutes couleurs et          grosseurs.
- Raphia
- Ficelles en pelotes ou échevettes
- Aiguilles à tricoter, à broder, à canevas, crochets, de toutes grosseurs
- Tricotins
 
N'hésitez pas à venir déposer vos dons dans le hall de la bibliothèque aux horaires d'ouverture?du mardi au samedi. Un panier sera prévu à cet effet.
 
Merci par avance pour votre contribution.
 
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17 novembre 2019 7 17 /11 /novembre /2019 14:42

La neige a bien perturbé notre rencontre avec l'autrice Kate Mc Alistair

 

Le parc St Exupéry et la Bibliothèque ont dû fermer à cause du risque de chute d'arbres, nous nous sommes donc repliés à la Librairie du Coin des Livres.

Coupure d'électricité et d'internet, ce qui fait que certains lecteurs n'ont pas reçu le message en temps.

 

 

Bien dommage car ce fut pour les présents une bien belle rencontre.

Une telle saga demande beaucoup d'investissement et Kate se lève généralement à 5h du matin et écrit jusqu'à 16h30 environ.

Maman de de deux fils, heureusement grands aujourd'hui,   elle doit mettre parfois son casque anti-bruits pour ne pas se laisser distraire et continuer à palper cette époque sur laquelle elle écrit.  Même la sonnerie du facteur peut l'éloigner de ce contexte.

-Une vie de recluse avec heureusement une jolie vue sur sa terrasse.

La profession de son mari a souvent obligé Notre autrice (c'est ainsi qu'elle se définit) à s'expatrier.

La couleur de ses personnages y a sans doute gagné en épaisseur. On sent l'intelligence de situations de Kate. 

 

Le côté romanesque rose de cette saga est un prétexte à nous faire voyager, à nous faire découvrir les différentes civilisations indiennes.

Ses romans très documentés nous transportent dans des contrées lointaines, dans des périodes historiques mouvementées avec en toile de fond l'émancipation de la femme, la révolution russe, le trafic d'opium... et le lotus, fleur symbolique qui sort du marécage pour aller vers le ciel.

 

En amont, beaucoup de recherches auprès des musées, des ambassades, des consultants.

Une belle évasion. Quelle richesse, quelle subtilité, de la dentelle...

 

Mais je vous préviens, il faut déguster ce bonbon tranquillement, ce n'est  pas un livre à lire en vitesse. Vous passeriez à côté des parfums, des murmures de cobras et du souffle dans la mangrove.

 

 

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3 novembre 2019 7 03 /11 /novembre /2019 20:18
Une belle histoire de Noël qui pourtant commence très mal.
Dolly adolescente est décédée, son cancer ne lui a laissé aucun répit et ne lui a pas permis de vivre comme les amis de son âge.
Elle est très surprise de se voir proposer par le grand chef un retour sur terre sous le nom de Gabrielle, avec la seule condition de ne pas se faire reconnaître sinon elle sera suspendue aussitôt de cette mission.
Gabrielle est parachutée près de la maison de ses parents anéantis par le décès de leur fille. Elle va devoir les approcher avec tact.
Gabrielle va nous faire vivre des aventures extraordinaires.
Nous découvrons une hiérarchie céleste complètement loufoque avec des forces et faiblesses qui rappellent celles des humains. C'est qu'on s'amuse bien là haut...
Le roman est monté comme un polar avec ses rebondissements, on tremble même parfois pour Gabrielle ou Peter son acolyte.
L'écriture de Nathalie est très fluide et ne nous laisse aucun temps mort. Elle m'a scotchée au fauteuil.
Nathalie ose même la forme interrogative soutenue à la première personne du présent sur des verbes du premier groupe, style très littéraire repéré uniquement chez E.E. Schmitt chez les auteurs contemporains.
 
Une très belle fin comme il est dit dans le titre -saupoudré d'espoirs-
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23 octobre 2019 3 23 /10 /octobre /2019 13:14

Lecture de l'été Feel good

 

Il est grand temps de rallumer les étoiles de Virginie Grimaldi

 

 

Anna seule se débrouille comme elle peut avec ses deux filles Chloé et Lily.

Financièrement, Anna ne s'en sort pas, elle accumule les dettes malgré de longues journées éprouvantes.

Lorsque son patron marié veut la licencier pour embaucher une jolie jeune femme, c'est la catastrophe.

Et puis réflexion faite... elle va accepter et demander un certain pactole de dédommagement.

Anna proche du burn-out se rend compte que ses filles dont elle n'a pas eu le temps de s'occuper ne vont pas très bien.

Lily préfère la compagnie de son rat qui porte le nom du père parti.

Chloé est amoureuse mais se fait bien berner par les garçons

 

Anna va les emmener contre leur gré dans un -road-movie- en camping car vers la Scandinavie avec la mission demandée par Mémé, - y répandre les cendres du Pépé.

Beaucoup d'humour ! Une lecture qui fait du bien car dans ce style Feel Good, les fins sont toujours optimistes.

 

 

 

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22 octobre 2019 2 22 /10 /octobre /2019 04:07

 

 

UNE BÊTE AU PARADIS – Cécile COULON

Ce roman commence comme un roman de terroir.

- Une ferme appelée -Le paradis-

La grand-mère Émilienne élève ses deux petits enfants Blanche et Gabriel, après la mort de leurs parents survenue lors d’un accident de voiture dans un des tournants en épingle à cheveux qui conduit à leur ferme.

Il y a encore Louis un jeune garçon venu se réfugier pour échapper aux coups de son père et qu’ Émilienne a gardé sous son aile malgré l’opposition des parents.

Forte femme, elle est juste mais parfois dure.

Elle va leur donner à tous l’amour de la ferme, des animaux et des travaux des champs.

Louis devient un parfait commis, Blanche, même lorsque sa mère était vivante ne regardait déjà que sa grand-mère… seul le petit Gabriel se replie sur lui-même, devient taciturne et fait des crises de larmes en réclamant ses parents. Blanche ne lui laisse pas beaucoup de place non plus.

Le temps passe les enfants grandissent, deviennent adolescents, Blanche va au lycée et rencontre Alexandre, l’amour de sa vie. Louis est jaloux mais se résigne tant bien que mal.

Mais Blanche, qui avait espéré se marier, voir Alexandre à la ferme et leurs enfants grandir autour d’eux est anéantie par son choix. Alexandre veut partir et s'enrichir.

Tout s’effondre autour de Blanche, et rapidement le Paradis devient l’enfer pour elle. Mais elle reste, travaille, avec l’image de son grand amour ancrée en elle…

Elle se console comme elle peut, mais Alexandre revient au bout d’une dizaine d’années, et tout est remis en question…

Que veut-il, que cherche-t-il ?

Exerçant la profession d’agent immobilier, il semble à l’aise financièrement, mais que cache ce visage d’ange qui inspire la confiance et donne le sourire à tout le monde ?


 

Beau roman au langage cru et vert, la nature ne nous cache rien, les êtres qui vivent au Paradis se battent pour survivre, c’est la loi du plus fort…

Soudain on bascule dans le thriller, on va jusqu’au bout du chemin avec Blanche qui accomplit sa terrible vengeance… avec une fin inattendue.

Petite lumière dans cette atmosphère de fin du monde…Le gentil Gabriel s’ouvre peu à peu à la vie, tombe amoureux, et organise son mariage avec Aurore tandis que s’annonce leur premier enfant.

 

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21 octobre 2019 1 21 /10 /octobre /2019 12:24

Adélaïde au bord de la falaise Jean Paul Malaval

 

Gaspard architecte, en pleine crise de couple part en solitaire sur la presqu'île de Crozon.

Il aime marcher et  lors d'une promenade, il découvre une enfant mutique, égarée au bord de la falaise. Que fait-elle là ? Que s'est-il passé ? Gaspard a bien vu une voiture quitter les lieux, il y avait une femme à bord. Cela n'a sans doute aucun rapport!

Gaspard n'a pas d'autre choix que de passer le relais à la gendarmerie et aux services sociaux. Enfant de l'assistance, il  ne peut oublier cette fillette, il va enquêter et tenter de retrouver sa famille,  c'est impensable que personne ne se soucie d'elle.

Il va se rapprocher d'Adélaïde et remonter minutieusement le fil des heures précédant le drame.

 

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20 octobre 2019 7 20 /10 /octobre /2019 12:14

LES DÉRACINÉS

Catherine Bardon

Il s’agit de son premier roman paru en 2018 aux éditions Les Escales. La suite de cette saga L’Américaine vient de paraître.

 

L’histoire débute à Vienne en Autriche entre les deux guerres. Les personnages sont imaginés par l’auteur mais l’action se déroule lors d’événements réels et historiques.

 

Wil appartient à une famille bourgeoise juive autrichienne. Il rêve de devenir journaliste et ne souhaite pas reprendre la tête de l’imprimerie familiale fondée par son grand-père, juif immigré. Myriam, sa jeune sœur rêve de devenir danseuse.

 

Dans les années 30, Wil se marie avec Almah issue d’une très riche famille juive. Elle est dentiste. Ils auront un fils Frédérick.

 

Myriam se marie avec Aaron, architecte, à la suite d’une agression, ils partent en 1935 s’installer aux États-Unis.

 

Pour ne pas abandonner leurs parents, Wil recule le départ pour les E.U. Il espère toujours que la situation va s’arranger, d’autant qu’ils sont bien intégrés. Finalement, Wil et son épouse perdent leur emploi et en 1939, décident de partir, mais cela devient compliqué. Les pays étrangers limitent l'immigration de juifs européens.

 

Soutenus par des associations juives Wil, Almah et Frédérick âgé de 3 ans quittent Vienne ; ils restent un an dans un camp suisse puis passent en France par divers camps. Ils arrivent enfin au Portugal d’où ils doivent s’embarquer pour St Domingue.

 

A St Domingue, le dictateur Trujillo souhaite « blanchir sa population » en accueillant 100 000 juifs pour développer l’île. L’idée de Wil est en fait de fausser compagnie au groupe et de rejoindre sa sœur lorsqu'il sera près  des États Unis.

 

Rien ne se passe comme il le souhaite, refoulée par les E. U. la famille débarque finalement à St Domingue et arrive dans une région où tout est à construire.

 

De journaliste Wil devient fermier, Almah exerce tant bien que mal son métier de dentiste. Ils ont un deuxième enfant, une fille, Ruth, qui est le premier bébé du kibboutz. De nombreuses péripéties, mais la famille parvient à surmonter la plupart des obstacles. Le groupe vit finalement assez bien la période de la guerre. Lors de la libération la plupart apprennent la perte de leurs parents restés en Europe.

 

Que faire alors ? Certains décident de regagner l’Europe, d’autres de partir en Israël qui vient de se créer, d’autres enfin de rester à St Domingue.

 

Après avoir connu l’humiliation et la violence, ce couple se bat pour survivre, faire preuve de résilience et ne pas se laisser submerger par la nostalgie.

 

A travers l’histoire de cette famille, Catherine Bardon relie les grands événements et personnages de l’époque. Elle nous fait revivre la période des années 30 jusqu’au procès d’Eichmann, la phase St Domingue n’étant pas la plus connue.

 

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18 octobre 2019 5 18 /10 /octobre /2019 09:19

Marie a été très inspirée dès la deuxième minute!

Bravo à toutes, chacune a respecté le tempo et les contraintes, de très belles histoires  et pourtant pour certaines, c'était la toute, toute première fois ... 

Pas de prise de tête, pas de correction orthographique !

-Je pourrais reprendre chaque parole de la chanson de Guy BEARD ...L’Eau Vive….

Ma petite est comme l’eau, elle est comme l’eau vive, elle court comme un ruisseau…etc…..

Cette eau qui jaillit d’une fente entre deux rochers, timide, mousseuse, étonnée, je pourrais la prendre dans le creux de mes mains, l’élever très haut vers la lumière comme un nouveau-né, crier de joie…

Mais déjà elle s’échappe, prend de l’ampleur, fait ses premiers pas, explore à droite à gauche, découvre ravie les brins d’herbe ondulant qui caressent ses joues et reflètent le soleil.

Innocente et joyeuse, elle se précipite, escalade et retombe, ivre de ses maladresses.

Je l’accompagne, je voudrais qu’elle reste à mes côtés, qu’elle se fixe sur mon pas, mais déjà elle est loin, je l’entends gronder, prendre de l’assurance et de la voix, je voudrais lui crier de m’attendre… et j’abandonne : on ne peut retenir la vie et la jeunesse.

Alors je reprends mon chemin, je me mets dans mes pas, sur ma route, tant pis, j’arriverai bien à la rattraper, je ne suis plus pressée.

Je sais maintenant que lorsque je la reverrai, belle, large, à la fois puissante et sereine, étalée dans sa maturité, il sera temps pour moi de lui dire adieu malgré ses encouragements, ses interrogations, et peut être sa tristesse. Sa voix puissante me lancera : «  On recommence ? » et je lui répondrai «  et comment » !

Euh…… et comment ?  -

Marie de Vallières

 

 

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10 octobre 2019 4 10 /10 /octobre /2019 09:07

Sur Babélio :

 

 

LadyRomance   09 octobre 2019

★★★★★

★★★★★

 

La Cité du Lotus rose est une flamboyante suite de la Vallée du Lotus rose de Kate McAlistair. Dans ce second tome, nous retrouvons Jezabel qui a maintenant 20 ans en 1921 et élève seule dans une mission sa fille de un an, fruit de sa liaison passée avec Charu, fils décédé du Maharaja de

 

Mahavir. Jezabel retrouve Jan Lukas pour qui elle éprouve toujours une passion, partagée, mais dont l'attitude désinvolte et orgueilleuse l'horripile toujours autant surtout quant à sa fiabilité et son sérieux maintenant qu'elle est mère. Elle se laissera toutefois convaincre de l'épouser et se réjouira de son choix en connaissant enfin le bonheur. Cependant, rapidement ils vont devoir fuir Singapour pour New-York afin d'échapper une fois de plus au baron von Rosenheim auquel son tuteur, son parrain aujourd'hui décédé, l'avait déjà fiancé sous contrat.
Cette suite mêle avec brio voyages et aventures car les escales avant d'arriver à New-York mènent à de nouvelles découvertes au sujet du médaillon Sher-Cita suscitant une fois de plus bien des convoitises. le passé et l'Inde rattraperont à nouveau Jezabel.
La Cité du Lotus rose est un formidable second tome digne du premier de la trilogie du Lotus rose. Les héros forment un très beau couple, sensuel et glamour comme on peut se le représenter au cinéma. de plus, la famille qu'il forme avec la petite Rose-Leela est des plus exotiques puisque son père, Charu, était un prince indien, fils du Maharaja. C'est un vrai roman d'évasion aux multiples couleurs et magnifiques paysages entre passion, suspense, aventure et exotisme. 

 

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