Une écriture agréable mais on a envie de dire -tout cela pour ça- un roman superficiel et stéréotypé de la vie actuelle européenne où personne n’est heureux avec en surplus un peu de bizarreries angéliques au somment d'une église.
Beaucoup de difficultés dans les premières pages avant de m'attacher aux divers personnages avec même une confusion entre Augustin et Poupouca.
Des rêves, deux mondes, des vies difficiles entre la campagne où les filles culturellement ont l'ambition de se marier et l'université fréquentée par des étudiantes qui n'ont plus d'autre alternative de bien gagner leur vie en ne pensant qu'à travailler sans bonheur.
Chacun rêve de ce qu'il n'a pas, des vies de m...
Même le chat Ben rêve toujours de ce qu'il n'a pas, de la liberté quand il peut manger à sa faim et de nourriture quand il a la liberté, il n'y a peut être que tonton Zaïm qui fait ce qu'il aime après les années Ceaucescu où il a été emprisonné à cause de ses œuvres, ces œuvres qui ont été mises sur Youtube par Poupouca, encore qu'il s'oppose à la sorcière dont les nombreux chats recueillis attaquent les pigeons orphelins, on sent la pauvreté à tous les niveaux dans les années après Ceaucescu.
Marie de Vallières a lu et résumé
DEADLINE d’Adina ROSETTI
ROUMANIE – MERCURE DE France
Roman moderne, illustrant parfaitement les ravages que peut causer la pression toujours plus grande exercée sur leurs salariés par ces grands groupes qui n’ont que le profit du « toujours plus » pour seul horizon…
Miruna Tomescu, vingt neuf ans, parfait rouage de cette grande machine, vient de mourir. On la retrouve couchée sur son canapé, serrant contre elle deux dossiers de travail dont elle devait s’occuper. C’est son supérieur qui la découvre, inquiet de ne pas la voir arriver au travail en ce début de week-end.
Celle qui était maigre à faire peur, celle qui avait fait un malaise « annonciateur » la semaine précédente, qui vivait dans un appartement pratiquement vide, avec dans ses armoires des vêtements tous pareils aux couleurs de sa compagnie, et pour seule compagnie son chat Ben, avait finalement une vie.
Elle avait été une jeune fille joyeuse avec des camarades de faculté, des projets d’avenir d’enfants, de mariage, une mère et deux vieilles tantes dans un petit village reculé loin de Bucarest où l’attendaient des quantités astronomiques de nourriture, confitures, conserves, pâtisserie.
Cette mort réveille la conscience, et quelques sentiments humains chez son chef, chez un blogueur, et voilà internet qui s’enflamme… on va suivre quelques personnages dont les destinées seront marquées à jamais par cette mort : Augustin, son supérieur pas encore tout à fait déformé par le système, Adam David Emmanuel, dit Poupouca, le blogueur et sa caméra, Dora l’amie de faculté de Miruna, Tonton Zaim, vieux SDF qui vit dans un local à poubelles et nourrit ses pigeons, il possède 2 valises remplies de « collages » qui forment des tableaux qui ne sont pas sans talent… et le chat Ben, qui après avoir goûté à la vie de chat errant deviendra Tom et finira castré…
Très bien écrit, avec de beaux passages attendrissants ou humoristiques, qui ne font pourtant pas oublier la gravité de ce problème nouveau crée par notre société de consommation.
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