Quand je serai grande, je serai vieille de Diane Peylin
Diane dit- Je- parce que c'est son histoire.
Jeune accouchée, elle a tout pour être heureuse, un petit garçon Diego en bonne santé à qui il ne manque rien du tout, c'est la -Hantise des mamans-
Une famille aimante, un mari aux petits soins, tout sourit à la jeune femme dynamique jusqu'à un message sur le répondeur, un message d'apocalypse.
C'est la minute de la bascule, celle qu'on n'oublie jamais, il y a l'avant et l'après du crabe à éliminer, cet après où longtemps encore, lorsque le crabe sera mort, il faudra éliminer celui de l'esprit .
Intensément émue parce qu'enceinte et à 22 ans, je vivais la même chose.
Pas facile de mettre en mots cette longue nuit, il faut en vivre chaque minute pour mesure la justesse des mots de Diane.
Diane prévient ses proches ou peut-être toutes les personnes travaillant dans les hôpitaux :
-Quand je serai vieille, je ne veux pas dormir dans des draps d’hôpital … je veux de la jolie vaisselle comme à la maison...