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23 novembre 2020 1 23 /11 /novembre /2020 12:55

DES PALMIERS DANS LA NEIGE

Luz GABAS

 

L’autrice s’inspire de l’histoire de sa propre famille. Il s’agit d’une saga familiale et historique qui se déroule entre l’Espagne et la Guinée Équatoriale à deux époques différentes.

 

En 2003 Clarence descendante de travailleurs en Guinée retrace l’histoire de son grand-père, de son père et de son oncle à la suite de la découverte d’un fragment de lettre qui éveille sa curiosité.

 

L’histoire d’une famille espagnole dont les hommes sont partis en Guinée nous fait découvrir la colonisation et les relations entre colons et colonisés dans les années 1950.

La vie est rude, le blanc travaille beaucoup, l’homme noir est plus ou moins une bête de somme, quant aux femmes elles sont surtout utiles aux colons et aux travailleurs blancs pour les servir et satisfaire leurs besoins sexuels.

 

A la fin des années 60, l’atmosphère change et le vent de la décolonisation souffle, apportant une période de dictature violente pour la Guinée.

 

A travers la vie de deux frères, Kilian et Jacobo qui partent pour la Guinée travailler dans une plantation de cacaoyers où exerçait déjà leur père Anton, nous vivons tous les événements et une grande histoire d’amour.

 

Dans les années 2000, grâce à Clarence partie sur les traces de sa famille, des liens sont à nouveau tissés entre l’Espagne et la Guinée et une nouvelle histoire d’amour prend naissance.

 

 

Livre très riche à partir duquel un film a été réalisé. L’histoire des personnages nous tient en haleine du début à la fin du livre, tout en permettant de découvrir de manière subtile un pays, l’époque de la colonisation et la réalité du racisme.

 

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21 novembre 2020 6 21 /11 /novembre /2020 13:36

IL EST DES HOMMES QUI SE PERDRONT TOUJOURS Rébecca LIGHIERI

 

C’est l’histoire de trois enfants Karel, Hendricka et Mohand qui habitent dans une cité de Marseille avec leur père Karl qui vit de petits trafics louches et leur mère Loubna, employée dans une boulangerie.

Les deux aînés sont très beaux, chevelure sombre, yeux clairs, mélange parfait de leur père belge et de leur mère kabyle. Leur beauté ne passe pas inaperçue et leur père tentera de l’exploiter en les entraînant de castings en auditions souvent vains, ce qui déchaîne sa colère, et ses reproches envers les enfants qu’il humilie constamment.

Le dernier Mohand, bébé disgracieux, né avec de nombreux handicaps, surprotégé par sa mère, est rejeté par son père qui lui infligera les pires sévices.

Ils sont livrés à eux-mêmes et survivent entre maltraitance, pauvreté et toxicomanie de leurs parents. Ils vont trouver refuge et chaleur humaine dans un camp de gitans sédentaires installé au pied de la colline derrière la cité

Ils sont rapidement intégrés à la communauté par la famille de Rudy copain de classe de Karel. Ils grandissent auprès d’eux et la sœur de Rudy, Shayenne deviendra le premier amour de Karel.

Après son bac Karel trouve un emploi d’aide soignant à l’hôpital de la Timone à Marseille, son seul but est de gagner de l’argent rapidement et de quitter la cité pour changer de vie.

Mais il est rapidement insatisfait de son emploi. La vie commune avec Shayenne dans un deux pièces miteux de Marseille lui est devenue insupportable. Il rêve d’évasions, de nouveaux horizons pour fuir ce quotidien qui le mine.

Il est plein de colère, de haine, envers son père et de remord de n’avoir pas su protéger son petit frère.

Henricka, après avoir enchaîné les castings devient une actrice de cinéma célèbre, reniant totalement son passé. Toutefois, elle maintient ses relations avec Karel.

Grâce à elle, ses conditions de vie s’améliorent cependant le désir de tout quitter pour changer de vie le poursuit, hélas ses rêves se heurtent à la réalité, ce qui entretient chez lui un sentiment d’insatisfaction permanent.

Il va se séparer de Shayenne, sa liberté retrouvée, il va errer de bar en bar à la recherche d’aventures sans lendemain. Il va jouer de son pouvoir de séduction et de sa beauté auprès de filles issues du milieu bourgeois de Marseille. Il s’en lassera rapidement.

Son mal être le ronge et ses pulsions violentes et destructrices l’amèneront à commettre un acte irréparable dont les conséquences vont le poursuivre longtemps.

Écrasé par le remord et la culpabilité, il se réfugie chez les gitans où il retrouve Shayenne. Il va tenter de reprendre une vie commune avec elle, oublier ses rêves d’évasion et se rapprocher de Mohand qui a su de son côté tirer partie de ses faiblesses et de son handicap.

Mais il ne connaîtra pas de répit, l’assassinat de son père viendra à nouveau perturber sa vie et il devra affronter de nouvelles épreuves.

 

C’est violent, cru, on est bouleversé et captivé par ce récit qui nous tient en haleine jusqu’au bout, par ces personnages complexes que l’on quitte avec regret.

 

Clémentine PEPIN

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19 novembre 2020 4 19 /11 /novembre /2020 12:25

L’HERITIERE DU LOTUS ROSE

Kate McAlistair

 

Il s’agit du dernier volet d’une trilogie, développé en quatre parties :

 

  • Première partie en août 1939 en Argentine,

  • Deuxième partie de septembre 1939 à juin 1940 au Bengale occidental,

  • Troisième partie de 1940 à 1942 toujours au Bengale,

  • Quatrième partie en 1942 en Inde.

 

La première partie débute par un match de polo dont les deux principaux adversaires sont la Doncella et Carlos Ramiro.

Un spectateur attentif Milo Mc Corball, jeune homme de 24 ans envoyé en Argentine par l’Intelligence Service, à la veille de la seconde guerre mondiale.

 

Nous retrouvons Jezebel et son mari Jan Lukas dans leur vaste domaine argentin, ainsi que leur fille Mary Leela surnommée Lian et leur fils Zachary.

 

Diverses rencontres ont lieu entre la Doncella Lian, Ramiro et Milo et l’on découvre progressivement le rôle de chaque personnage. Bien sûr Ramiro et Milo se disputent Lian dont ils sont amoureux. Combats, enlèvements, fuites agrémentent le récit. Lian se réfugie chez la duchesse Olga Obolenski sa marraine en Inde. La boucle est donc bouclée !

 

Bien évidemment tous les belligérants se retrouvent en Inde pendant la guerre. Milo et Lian jouent un rôle sympathique, contrairement à Ramiro à la recherche de mines de rubis.

 

Les héros parviendront-ils à réchapper de toutes leurs dangereuses aventures ?

 

 

Je ne vais pas spoiler l'histoire.

 

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18 novembre 2020 3 18 /11 /novembre /2020 16:35

Atelier d'écriture du 22 octobre 2020

Encore une belle pépite.

Il était une fois un monde qui paraissait heureux

Dans un village éloigné de tous les tumultes de la ville, vivait Lydie, une grand-mère très proche de ses petits-enfants. Ce qu’elle appréciait particulièrement dans la vie, c’était les moments privilégiés avec sa famille et surtout les petits enfants. Elle adorait leur faire découvrir la nature et toutes ses richesses. Elle était tellement dynamique que tous avaient du mal à la suivre. Elle adorait les échanges humains, les longues conversations autour d’un bon café.

Mais un jour, elle apprit que des événements bizarres et malheureux se passaient dans les villes et que désormais plus personnes ne pouvait s’embrasser, se serrer, se dire bonjour tout simplement.

La télévision lui apprit que Monsieur Coranavirus avait décidé d’envahir non seulement le pays mais aussi le monde, et ainsi s’attaquer à tout un chacun quel que soit son âge, son origine sociale, sa couleur de peau, sa religion.

Lydie savait qu’il frappait n’importe où, qu’elle devait être toujours sur le qui-vive !

« Surtout à ton âge ! » lui disait-on.

Ce Monstre invisible faisait des ravages surtout chez les personnes âgées comme elle.

Comment était-il ? Où le voir ? Comment s’y prenait il pour faire autant de dégâts ?

Car pour les dégâts il était champion, que ce soit physiquement, moralement, intellectuellement, culturellement, économiquement , socialement. Comment un être pouvait avoir tant de pouvoirs. La question n’arrêtait pas de circuler dans le cerveau de Lydie.

Qui était ce Coraonavirus ? De quoi avait il l’air ? Où était-il né ? Quels étaient ses parents ? Pourquoi détruisait t’ il tout sur son passage ?

Lydie aurait voulu le voir, le raisonner, lui parler tout simplement. Coronavirus s’inviterait il chez elle ? et de quelle manière ?

Lydie se sentait bien seule, plus personne ne venait la voir. Ses enfants et petits-enfants disaient que c’était pour son bien, pour la protéger…

Mais la protéger de quoi ? De qui ?

« la solitude aussi est une maladie mortelle !» :Pensait elle .

Alors elle s’aventura dans la ville. Elle voulait rencontrer ce Coronavirus, comprendre. Mais le pourrait-elle ?

Quelle journée fatigante dans cette cohue de personnages masqués ignorant l’autre. « Quel monde maintenant !» se disait Lydie.  « Je me sens encore plus seule ici que dans mon village, dans mon logis »

C’est le lendemain qu’elle pensa avoir rencontré ce personnage dont tout le monde parlait :

Tout était confus dans sa tête, son corps était bien flasque.

« Que veux-tu ? » lui demanda t-elle.

« Ça t’amuse d’éloigner les gens les uns des autres, de les voir diminués physiquement seuls, sans aucune personne auprès d’eux ? »

Mais Coronavirus était silencieux. Il agissait en sourdine mais il agissait.

C’est à ce moment qu’elle se décida à demander de l’aide pour comprendre ce qui se passait.

C’est alors qu’elle reçut une visite. Mais qui pouvait venir la voir. Qui pouvait l’aider. Que pourrait faire ce personnage ?

Il devait être bien prétentieux pour venir ici côtoyer Monsieur Coronavirus.

Lydie le voyait ce personnage, grand, tout de blanc vêtu, avec tout un arsenal à sa disposition

Qu’ est-ce que c’était, elle n’en savait rien. Elle savait juste qu’elle pouvait et devait lui faire confiance.

Elle savait qu’il aurait un jour les pouvoirs de réduire à néant Monsieur Coronavirus et que la vie reprendrait son cours.

la Vraie Vie… 

 

Texte de F.Colin

 

 

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16 novembre 2020 1 16 /11 /novembre /2020 14:17

RIVAGE DE LA COLERE –Caroline LAURENT

Après la mort de son amie Évelyne PISIER, avec laquelle elle avait écrit le beau livre « Et soudain la liberté » Caroline LAURENT continue seule son aventure littéraire avec « Rivage de la colère », un livre aussi fort, charpenté, puissant que le premier, et qui nous parle d’une histoire réelle pas si lointaine, puisqu’il s’agit de la prise d’indépendance de l’île Maurice, en 1964, alors sous la domination de l’Angleterre.

Sous forme de roman, mais avec de nombreuses références historiques, l’auteur nous emmène dans ces îles paradisiaques, et notamment à Diego Garcia, qui fait partie d’un archipel appelé Chagos.

Marie Pierre Ladouceur, comme tous les habitants, y passe une vie heureuse, malgré la pauvreté, on ne parle pas d’argent, on troque, les enfants naissent hors mariage, mais ce n’est que sujet à se réjouir, et on y cultive un peu de coprah, qui part par bateau pour la lointaine Angleterre, et qui sert à acheter ce qui ne peut se fabriquer sur place.

Un jour débarque un administrateur colonial, avec son secrétaire Gabriel.. Marie en tombe follement amoureuse et fera tout pour le prendre dans ses filets. Elle a déjà une petite fille Suzanne, et va donner un enfant à Gabriel, Joséphin..

Mais l’histoire avance et la vie bascule. Après plus d’un siècle de domination Maurice obtient son indépendance, et les magouilles politiques font que les Chagossiens seront écartés de la transaction, puis sacrifiés aux intérêts de la géo politique.

Alors c'est l’horreur, il faut évacuer l’île, en quelques heures, tout abandonner, pour laisser la place aux américains qui ont racheté cette île aux Britanniques, ils veulent en faire une base atomique.

Toute la population se retrouve dans les bidonvilles construits autour de Port Louis la capitale de Maurice.

Commence alors une vie de misère, jusqu’au jour où la colère et la révolte seront les plus fortes. C’est le début d’une longue lutte pour essayer de faire reconnaître les droits chagossiens.

Ils y laisseront la santé, parfois la vie, ils seront dupés, grugés, certains profiteront de leur illettrisme pour leur faire signer n’importe quoi, toutefois ces chagossiens ne renonceront jamais à leur liberté, ni à leur dignité.

Après sa mère et son père, Joséphin continuera la lutte, qui n’est pas vraiment terminée au moment où nous lisons ce livre.

En 2019 une véritable avancée a été conclue, mais tout n’est pas encore complètement fini. Terrifiant quand on se prend à réfléchir à cette situation…

Caroline Laurent a réussi à nous faire réfléchir sur un drame oublié, ou jamais connu, dans un bel ouvrage qui mêle habilement la trame romanesque et la trame historique, pour notre plus grand bonheur. Si les personnages sont inventés, l’auteur les fait évoluer dans la réalité de l’histoire.

Difficile de refermer le livre.

 

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8 novembre 2020 7 08 /11 /novembre /2020 13:57

Atelier d’écriture du 22 octobre 2020

 

Thème : « rajeunir le petit chaperon rouge »

Consignes : Prévoir 3 personnages, un conflit ou incident

 

Jacques, rédacteur dans un service juridique ne se prend pas pour rien ! Son rêve : devenir Responsable du Service au côté de Jeanne.

 

Un peu complexé par sa petite taille, il se redresse au maximum, replaçant régulièrement sa cravate quand il se lève. Subrepticement, il jette un coup d’œil en direction de Jeanne : il veut être sûr qu’elle le voit et l’entend bien.

 

Installée à son bureau près de la fenêtre, Jeanne, cheveux bruns coupés au carré et vêtue d’un tailleur foncé strict, reste généralement imperturbable, un léger sourire aux lèvres.

 

Ce matin l’atmosphère est tendue : Jacques appelle sèchement sa jeune et élégante assistante Caroline. Souriante elle s’approche, un bloc et stylo à la main, prête à prendre note des dernières instructions de son petit chef. C’est alors que celui-ci brandit un dossier qu’il l’accuse d’avoir négligé. Selon lui Caroline a omis de traiter le courrier urgent qui aurait dû être adressé à un client important deux jours plus tôt. C’est évidemment inadmissible et risque de nuire à la notoriété de l’entreprise, qui, ne l’oublions pas, lui verse sa rémunération et compte sur la qualité de son travail.

 

Abasourdie par cette algarade, Caroline essaie de prouver qu’elle n’a pas failli à sa tâche, mais que c’est lui, le rédacteur, qui lui a donné l’ordre de surseoir à l’expédition car un élément nouveau était intervenu.

 

« Comment osez-vous essayer de vous défausser ainsi » s’exclame Jacques. « Je suis sans arrêt obligé de surveiller votre travail. Si je n’étais pas là je me demande bien ce qui se passerait ! » Rayonnant, se redressant encore un peu plus, il se tourne lentement en direction de Jeanne, espérant la prendre à témoin.

 

Hélas, Jeanne est absorbée par une communication téléphonique et n’est pas réellement consciente des qualités professionnelles de son adjoint.

 

Très déçu, Jacques reclasse le dossier et congédie brutalement Caroline qui se dirige vers son bureau, ulcérée par la mauvaise foi de Jacques. Cette fois-ci c’en est trop : l’attitude de ce triste personnage frôle le harcèlement ! Il faudra agir en conséquence. 

 

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5 novembre 2020 4 05 /11 /novembre /2020 16:55

LES FEMMES DE –Caterina BONVICINI


 

Sept femmes sont rassemblées dans une maison située à Milan, elles attendent l’arrivée de Vittorio. Assemblée hétéroclite ? Pas tant que cela, toutes ont un lien privilégié avec Vittorio, écrivain célèbre, mais en passe de le devenir moins…

Est ce pour cela qu’il ne vient pas au rendez vous, pour ce repas de Noël ? Honte, peur ?

Pourquoi pas ?

Ce doit être extrêmement dur et angoissant d’affronter ces femmes au caractère bien trempé. Elles ont toutes leurs raisons de vouloir lui demander des comptes.

Autour de cette table de réveillon Il y a son ex-femme Ada, sa femme actuelle, Cristina, et sa jeune maitresse de 26 ans Camilla, sa fille aînée Paoletta, et la fille qu’il a eue avec Cristina, Giulia, tout juste 16 ans.

Et pour compléter le tableau sa mère Lucrezia et sa sœur Francesca font acte de présence aussi.

Elles ne sont pas inquiètes, ce n’est pas la première fois que Vittorio ne vient pas à un rendez vous, absence de quelques heures, quelques jours, quelques mois, elles sont habituées. Elles préviennent tout de même la police, mais aucune ne croit vraiment qu’il lui soit arrivé quelque chose.

Avec cette « disparition » les cartes sont rebattues. On dirait que le sujet de tension qu’il y avait entre elles s’est annulé.

Elles qui habituellement se déchiraient à belles dents, sans faire de quartier, créent un nouvel espace de complicité pour le moins surprenant.

Elles se rapprochent et se donnent peu à peu des signes de sollicitude d’indulgence et d’affection.

Les mois passent, et au fil du temps, l’harmonie continue de régner entre elles, des affinités se créent, la compréhension s’installe, elles vont jusqu’à partir en vacances ensemble.

L’auteur nous sert là un beau roman choral, où chacune son tour prend la parole, raconte son histoire, son rapport aux autres, comment les choses se sont passées pour elle.

Ce sont des femmes ordinaires, avec leurs fêlures, leurs angoisses, leurs contradictions.

Souvent ce qui a été pris pour de la méchanceté ou de l’agression par les autres était juste une expression de leur mal-être, de leur questionnement, de leur angoisse face à leur vie.

L’auteur nous donne à lire de beaux portraits de femmes, tout en subtilité et à l’analyse psychologique presque chirurgicale.

Elles se racontent dans une sorte de ronde, comme si elles « dansaient » leur vie autour de l’homme absent.

On lit ce roman jusqu’au bout avec plaisir, d’autant plus qu’une surprise nous attend dans les dernières pages ! 

 

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4 novembre 2020 3 04 /11 /novembre /2020 14:25

PMA MON COMBAT POUR LA VIE

Julie LARNAUD

 

Ce livre est un témoignage. Julie Larnaud retrace son parcours particulièrement difficile pour parvenir à mettre au monde un second enfant.

 

Dans une première partie elle raconte de manière détaillée et très personnelle ses tentatives de PMA qui jusqu’à ce jour se sont soldées par des échecs. Elle exprime ses espoirs, ses souffrances et ses interrogations au fil du temps. L’écriture a été pour elle une thérapie.

 

La seconde partie évoque les difficultés rencontrées dans le monde du travail lorsque l’on a recours à une PMA. Ce sont des traitements fatigants qui demandent une faculté d’adaptation rapide aux soins nécessaires donc la possibilité de s’éloigner de son travail régulièrement. Une loi a été adoptée en janvier 2016 pour protéger les couples en parcours de PMA.

 

Que faire : en parler à son entourage, à ses relations professionnelles ? Rien n’est facile.

 

Cette situation est parfois rendue encore plus difficile par les remarques de l’entourage qui croit bien faire mais fait preuve de beaucoup de maladresse.

 

La seconde partie de ce témoignage m’a particulièrement intéressée et m’a fait réfléchir sur le comportement à adopter face à des personnes connaissant ce parcours, mais aussi d’une façon générale sur les remarques à éviter face à des couples sans enfant dont on ne sait si leur situation est volontaire ou subie.

 

 

Bravo à Julie pour son courage pour dévoiler ainsi son parcours personnel et intime.

 

Bonne chance pour la suite et que l’année 2021 soit plus faste pour son couple et leur désir d’enfant.

 

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3 novembre 2020 2 03 /11 /novembre /2020 10:27
Suite aux dernières annonces gouvernementales liées à la situation sanitaire, et par décision préfectorale, la bibliothèque d'Annonay Saint-Exupéry est fermée jusqu'à nouvel ordre, et ce, depuis ce vendredi 30 octobre.
Je ne pourrai donc pas assurer l'atelier d'écriture ni le coup de cœur de novembre.
J'en suis bien désolée. 
Je continue à alimenter le blog des amis de la bibliothèque ainsi que mon propre blog.
Ce serait bien qu'en l'absence de nos coups de cœur, vous me fassiez remonter les vôtres. 
Vous pouvez vous abonner gratuitement à ces deux blogs dont voici l'adresse :
les-amis-de-la-bibliotheque-annonay@overblog.com et annedelaquintardiere@overblog.com 
Je rappelle également que la cotisation 2020 vaut pour 2021
Toutes mes pensées livresques 
Anne-Marie Quintard 

 

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2 novembre 2020 1 02 /11 /novembre /2020 15:57

Ce roman fantastique raconte le périple d’une jeune femme : Gaudeline de Borde qui est enceinte, et ce à travers des contrées étranges et hostiles. Elle et quelques villageois partent se réfugier sur des terres plus sûres mais le trajet est semé de danger… Le suspense est fort : y arrivera-t-elle ?

L’histoire de “Gaudeline de Borde et le dragon vert”

Synopsis : “Fin du XIIe siècle, les villages s’émancipent de la tutelle seigneuriale en obtenant des franchises et des privilèges. Une invasion de barbares met fin à la paix relative de cette région de Ventaben. Pillage et violences déferlent sur les collines environnantes.

Rolande Gaudeline de Borde est seule sur ses terres, son mari, le fils de l’ours est lieutenant du roi, chargé d’établir l’ordre dans les nouveaux territoires du Royaume de France. La mort dans l’âme, cette jeune femme doit en compagnie de quelques villageois, abandonner son château et la terre de ses ancêtres afin de se mettre à l’abri chez son cousin de Guelhaor. La jeune femme attend un bébé. Le voyage est périlleux, mais Brune est à ses côtés.

Protection, neutralité ou alliés des Anglais. Les temps sont troublés. Brigands, traîtres, et sorcières accompagneront nos voyageurs.”

Mes impressions

J’ai trouvé ce récit très haletant, le suspense est très présent, presque pesant. Les actions se suivent tout au long de ce périple, faisant monter le stress pour savoir si l’héroïne réussira à finir son trajet !
Le mode d’écriture est très recherché et soutenu, nous plaçant dans une époque ancienne, sombre et mystique.

Côté action, les scènes se suivent à un rythme effréné, il est parfois difficile de savoir où on en est dans toute cette aventure. Je trouve que cet effet rajoute à l’ambiance stressante du périple. Car il est vrai que ce voyage est loin d’être une promenade, l’héroïne y fait des rencontres effrayantes et noires et progresse dans cet univers sombre coûte que coûte…

L’épopée est également parsemé de descriptions des personnages, faisant des flash-back entre le présent et le passé et qui combinent histoires et mythologie créant une dimension mystique.

J’ai trouvé ce livre très prenant avec un langage très profond. Tout est fait pour perdre le lecteur entre angoisse, suspense et surréalisme. La pression était telle que j’ai trouvé la fin brutale et rapide. En résumé, voici un livre qui vous tiendra en suspense et en stress tout le long !

Informations sur “Gaudeline de Borde et le dragon vert”

Titre : Gaudeline de Borde et le dragon vert”
Auteur : Anne-Marie Quintard
Parution : Août 2020, 111 pages
Éditeur : 
Nombre7 éditions
Prix public : 12€

 

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