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6 novembre 2017 1 06 /11 /novembre /2017 13:33

Pour l'instant déception pour moi , espérons que les lycéens fassent mieux que les grands pontes littéraires.

Renaudot 2017 : le prix est attribué à Olivier Guez pour "La Disparition de Josef Mengele

 

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6 novembre 2017 1 06 /11 /novembre /2017 13:28

Présidé par Bernard Pivot, le jury du Goncourt a donc rendu son verdict. Éric Vuillard a reçu le Prix Goncourt 2017 pour L'Ordre du jour, paru aux éditions Actes Sud. Maison fondée par Hubert Nyssen, l'époux de la ministre de la Culture, Françoise Nyssen.

 

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5 novembre 2017 7 05 /11 /novembre /2017 16:28

 

Hermine a lu Le Visiteur du Sud

 

Oh Yeong Jin

 

 

Pour préparer mon voyage en Corée, je me suis penchée sur la littérature. Bien m'en a pris. Le visiteur du sud relate les impressions de M. Oh Sud-coréen, envoyé en Corée du Nord pour construire une usine électrique.

 

La forme : c'est une bande dessinée plaisante qui relate le décalage entre le nord et le sud au travers d'exemples de la vie quotidienne. Un travailleur du Sud au volant de sa voiture klaxonne un nord-coréen pour qu'il se mette sur le côté pour le laisser passer. Voilà une anecdote pouvant tourner au drame car le nord-coréen qui vit dans un monde sans voiture, trouve que la trompette l'a agressé et manqué de respect. Et ses copains viennent à la rescousse....

 

Le fond : on voit bien le manque de voiture, de vélo, de briques, de pince coupante d'alcool, de tout ce qui rend la vie douce. Et on note les efforts des sud-coréens pour ne pas froisser leur homologue. Toutes les cinquante pages environ, la BD laisse place à deux ou trois pages qui expliquent l'histoire, la politique, l'économie de ce pays frère. La grande différence entre le nord, socialiste, dénué de tout, ami de l'ancienne URSS et le sud opulent sous domination américaine, crée des tensions mais le sud s'attache à ne pas couper le dialogue et vers les années 2000 des terrains d'entente ont été trouvés. L'expérience de l'auteur en est la preuve. A noter que ces deux Corées sont, officiellement, toujours en guerre.

 

Bien sûr les derniers échanges entre le leader du Nord et les USA ne laissent pas présager des lendemains sereins, pour cause de nucléaire. Mais ne dit-on pas que simuler la folie est une marque de grande sagesse ?

 

 

 

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26 octobre 2017 4 26 /10 /octobre /2017 16:07

Daniel Rondeau a reçu le Grand prix du roman de l’Académie française pour son roman Mécaniques du chaos (Grasset).

Mécaniques du chaos, de Daniel Rondeau, publié en août chez Grasset, a reçu le Grand prix du roman de l’Académie française, jeudi 26 octobre. Absent de la première sélection, Daniel Rondeau avait rejoint la liste des titres en lice pour la deuxième sélection. Il l'a remporté par 13 voix contre 12 pour Yannick Haenel et 1 pour Louis-Philippe Dalembert.

 

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4 octobre 2017 3 04 /10 /octobre /2017 16:10
Dis-moi dix mots 2018

Comme chaque année, à l’occasion de l’opération « Dis-moi dix mots », une sélection de dix mots est proposée à tous ceux qui souhaitent jouer avec la langue française, sa richesse et sa diversité.

Dix mots pour déclencher l’acte créatif
Dix mots pour découvrir la saveur du français dans l’espace francophone
Dix mots pour dialoguer au-delà de toutes barrières sociales ou culturelles

Les « dix mots » 2018 ont été choisis autour du thème « Dis-moi dix mots sur tous les tons  » :

ACCENT - BAGOU - JACTANCE - PLACOTER - SUSURRER - GRIOT - OHÉ - TRUCULENT - VOIX - VOLUBILE

Les dix mots 2018, choisis par les partenaires francophones (la France, la Belgique, le Québec, la Suisse et l’Organisation Internationale de la Francophonie), invitent chacun à s’interroger sur les multiples usages de la parole.
Parler, c’est mobiliser la voix, le ton, l’accent
Parler, c’est mettre son corps en jeu et en scène
Parler, c’est partager
Parler, c’est transmettre, par la voie de la littérature orale
Parler, c’est parfois parler pour ne rien dire
Parler, c’est surtout... un plaisir !

 

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4 octobre 2017 3 04 /10 /octobre /2017 14:06

Hermine a lu :

 

Aux cinq rues - Lima de Mario Vargas Llosa

 

Né en 1936 (81 ans) au Pérou, Mario Vargas Llosa a eu le prix Nobel de littérature en 2010 pour sa « cartographie des structures du pouvoir et ses images aiguisées de la résistance de l'individu, de sa révolte et de son échec ».

Candidat à la présidence de la République du Pérou pour le Front démocratique en 1990.

 

Son dernier roman « Aux cinq rues » paru en mai 2017 est intéressant à plusieurs titres : l'histoire principale faite de scandale sexuel et de chantage, la peinture de la société péruvienne - écart indécent entre les pauvres qui « n'ont pas de chaussettes pour mettre dans leurs baskets » et les riches qui ont majordome, cuisinière et chauffeur, les uns qui manquent de l'essentiel et les autres qui achètent des mines, roulent carrosse et vont dans leur appartement de Miami pour oublier un moment les plaies du Pérou sous Fujimori et son sinistre bras droit « le Docteur » : les enlèvements, les coupures d'électricité et le couvre-feu. On regrettera la trop grande part faite au sexe de la deuxième histoire. Mais ce qui est éminemment remarquable est, sans avoir l'air d'y toucher, la peinture de la société espagnole.

 

Mario partage en ce moment la vie de la très belle et très célèbre Isabel Presler. La Carla Bruni outre Pyrénées. Première femme de Julio Iglesias auquel elle a donné trois enfants – Enrique, Chabali et Julio Jr, puis du ministre Boyer avec qui elle a eu une fille Ana puis du grand d'Espagne el Marquès de Griñòn avec une fille Tamara, elle vit actuellement avec un prix Nobel de littérature. On peut dire que sa vie a été bien remplie. Sur Hola équivalent de notre Gala, Isabel ou un de ses enfants, ou son chevaler servant sont sur le devant de la scène chaque semaine. Un gagne pain ? Sûrement. Mais pour un écrivain rien de plus tentant que de travestir la vérité et de mettre en scène un journal « Strip-tease » qui étrille la société péruvienne et de parsemer son récit de vérités sur sa vie. On reconnaît la belle Isabel, sous les traits de deux héroïnes Chabela et Marisa. L'appartement de Miami, minutieusement décrit, est à l'évidence celui d'Isabel. Le grand-père de Luciano qui avait plusieurs propriétés, était rigoriste, orgueilleux et puritain et…qui a épousé la fille de l'épicier du domaine, chinoise de surcroît, fait irrésistiblement penser au Marquès de Griñòn qui a récemment convolé avec une roturière, de quarante ans sa cadette il est vrai. Il y a bien analogie.

On s'accordera à dire que l'auteur est talentueux à mêler plusieurs histoires, à donner vie à des personnages très différents , pauvres marionnettes dépassées par les événements contraires ou non.

Et à boucler la boucle.

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2 octobre 2017 1 02 /10 /octobre /2017 17:48

 Clémentine Pépin a lu

UNDERGROUND RAILROAD de Colson WHITEHEAD

 


Cora, 16 ans, est esclave dans une plantation de coton en Georgie, avant la guerre de sécession.
Parce qu'abandonnée par sa mère enfuie lorsqu’elle était bébé, elle est reléguée dans le quartier des exclus de la plantation. Les conditions de vie sont encore plus dures qu’ailleurs, sa vie est un enfer jusqu’au jour où Cesear un esclave récemment arrivé lui propose de s’enfuir. Elle accepte de le suivre, au péril de sa vie, afin de rejoindre les États libres du Nord.
On va suivre son incroyable périple, sa fuite désespérée, avec en permanence à ses trousses  un impitoyable chasseur d’esclaves à qui son maître a promis une forte récompense.
C’est une lutte farouche, constante, un combat contre l’adversité où elle va connaître beaucoup de désillusions mais Cora surmontera tous les obstacles grâce à son extraordinaire volonté et à sa rage de vivre. Elle ne renoncera jamais quel que soit le prix à payer.
Elle connaîtra  quelques brèves périodes de répit pendant lesquelles elle vivra dans l’illusion de la liberté. Toujours sur la défensive, elle ne cessera de fuir pour échapper à ses poursuivants.  Elle sera d'ailleurs rattrapée à plusieurs reprises au cours de ce périple. Elle traversera la Caroline du nord, du sud, le Tennessee, l’Indiana…mais heureusement parviendra à échapper à ses geôliers.
 
L’Underground railroad est un réseau clandestin d’aide aux esclaves fugitifs, créé par des blancs abolitionnistes et d'autres esclaves affranchis, ce réseau utilise le chemin de fer et un maillage de routes clandestines, il traverse les États Unis du Nord au Sud.  Il permettra à Cora de remonter vers le Nord et trouver enfin la liberté.

 

 

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1 octobre 2017 7 01 /10 /octobre /2017 16:48

19e siècle, Dans une famille bourgeoise nîmoise, Émeline est fiancée à Nicolas, frère de sa meilleure amie, un jeune homme de sa condition. Elle en est amoureuse et  si heureuse mais lors d'une promenade  elle est attaquée par un loup et meurt.

Le roman mi-historique, mi-fantastique rend vie à cette jeune fille devenue archange dans une autre époque, celle de l’empereur César Auguste.

Mais l'Ombre voudrait s'emparer de cette immortalité .

Un livre bien écrit où l'on voyage dans le temps, ce qui permet de mieux connaître l'histoire de la ville de Nîmes.

 

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30 septembre 2017 6 30 /09 /septembre /2017 15:26

Smita a un bon mari Nagaradjan, son rêve est d'envoyer sa fille Lalita à l'école pour que son sort soit différent de celui de ses parents, Smita vide les latrines, parfois sans être payée et son mari chasse les rats qu'il a le droit de consommer. Smita rêve de traverser l'Inde jusque Chennai, Nagarajan est effrayé et refuse. Ce sont des intouchables dalits et les jatts ont tous les droits. De ne pas les payer, de les violer, de les pendre... Ils doivent se taire et être invisibles. Smita n'a pas à se plaindre. Son mari tente de la raisonner, ils ont un toit et de quoi manger...

 

En Sicile, Kamal est à l'opposé des hommes de la famille de Gulia qui sont autoritaires, bavards, colériques et butés, elle travaille le cheveu dans l'atelier de son père, les femmes sont encore soumises aux traditions, heureusement, il y a la Nona, la plus ancienne ouvrière mais l'entreprise paternelle fait faillite...

 

Au Canada, A force de travail et de renoncement, Sarah est devenue une grande avocate, elle est la femme parfaite qui réussit tout -sauf ses mariages, ses deux maris n'ont pas tenu le rythme- un cheveu vient se mettre dans les rouages bien huilés, Sarah découvre qu'elle a un cancer...

 

Trois destins de femmes dans trois continents si différents et pourtant, leur humanité se rejoint dans leur espoir de liberté et se heurte à la discrimination féminine.

Une écriture délicate et prenante.

 

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8 juillet 2017 6 08 /07 /juillet /2017 11:34

SUR CETTE TERRE COMME AU CIEL Davide ENIA

 

C’est un beau premier roman, dramatique, poignant et coloré qui parle beaucoup de boxe à Palerme !  C’est aussi l’histoire d’une famille sicilienne à travers trois générations, quelques séquences de guerre en Sicile dont peu reviennent.

L'élégant grand père ROSARIO. qui devient une idole.

Le père nommé LE PALADIN, mort très jeune.

DAVIDU le dernier de la lignée qui va s'entraîner chez son oncle IMBERTINO flamboyant personnage, boxeur évidemment, amateur de prostituées. Il va prendre en main la carrière de Davidu qui deviendra le champion de la famille.

Davidu parle avec ses poings mais perd son vocabulaire lorsqu'il parle aux filles.

Un univers d’hommes où émergent de beaux personnages de femmes comme dit Hermine, les italiens les aiment alors que je les trouvais un peu machos :

Providenza la grand-mère, ancienne institutrice qui a appris à lire à son petit fils très tôt ainsi que le latin, et la belle Nina premier amour de Davidu.

La prostituée exceptionnelle embauchée pour fatiguer l'adversaire.

Des boxeurs qui sont aussi déménageurs.

Leurs deuils, leurs amours, leurs forces sont traités comme des expériences d'adolescence dans la même verve.

Outre la boxe dans tous ses développements, c’est une belle histoire de famille, d’amitié, avec le Faire valoir du souffre douleur, d’amour, de flirt, de transmission des valeurs, dans une société sicilienne pleine de violence mafieuse. Clémentine Pépin trouve le roman un peu crû, mais drôle. Claudette s'est beaucoup amusée .

 

On s’emmêle un peu les gants au cours du récit car l’auteur passe d’un personnage à l’autre, (tous boxeurs évidemment) parfois dans la même phrase, ce qui nécessite une certaine concentration pour s’y retrouver.

On prend plein de coups et à la fin on est un peu KO entre rires et larmes.

 

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